Dominique Ceaux (promo 1983) sous-préfet de Castellane (Alpes-de-Haute-Provence)
Publié le 6{th} juin 2024 dans "" | Rédigé par Baptiste Cordier
Dominique Ceaux (promo 1983) est désormais sous-préfet de Castellane (Alpes-de-Haute-Provence). Ancien chef de cabinet de François Hollande à l’Élysée, il est depuis 2017 préfet hors cadre « chargé d’une mission de service public relevant du gouvernement ».
Ancien élève de l’Institut régional de l’administration (IRA) de Bastia (promo 1987) et inspecteur à l’École nationale des impôts, Dominique Ceaux débute sa carrière à la préfecture de Corrèze en tant qu’adjoint au chef du bureau des élections et de la réglementation générale de 1987 à 1988 puis chef du bureau de l’urbanisme et du cadre de vie de 1989 à 1992. Secrétaire général de la mairie d’Argentat (Corrèze) de 1992 à 1995, puis de la mairie de Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne) de 1995 à 1997, il est attaché parlementaire de François Hollande, alors député de la Corrèze, de 1998 à 2000.
Il devient alors sous-préfet, directeur du cabinet du préfet de la Charente-Maritime de 2000 à 2002, puis sous-préfet d’Issoire (Puy-de-Dôme) de 2002 à 2004. Directeur général adjoint des services de la région Limousin, chargé de l’aménagement du territoire de 2004 à 2008, il retrouve François Hollande, alors président du Conseil général de la Corrèze, au printemps 2008 en tant que directeur de cabinet puis directeur général des services du Conseil général jusqu’en 2015. À Paris, il devient en 2015 directeur interrégional adjoint pour l’Île-de-France de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), chargé du pôle bancaire puis rejoint une troisième fois François Hollande, alors président de la République, à l’Élysée en tant que conseiller au cabinet puis chef du cabinet d’octobre 2016 à mars 2017, puis à nouveau conseiller au cabinet jusqu’en mai 2017. Il est depuis préfet hors cadre « chargé d’une mission de service public relevant du gouvernement ». Il est notamment en 2018 président d’un groupe de travail sur les harkis, qui publie un rapport « Aux harkis, la France reconnaissante ».