Retour sur la rencontre de diplômés à Toulouse

Onze diplômés se sont retrouvés le mercredi 14 novembre dernier à la pizzeria toulousaine la Piccola Strada. Certains découvraient les événements de l’association pour la première fois. Des âges, des parcours et des territoires divers étaient représentés (une petite communauté ariégeoise semble émerger !).

Les étudiants étaient invités à cet événement et trois étudiants de 4e année sont venus échanger avec les diplômés sur leurs parcours, leurs expériences et leurs ressentis après l’IEP.

Un première initiative modeste, mais néanmoins très encourageante, qui illustre l’une des missions que s’est donnée le nouveau bureau de l’association : resserrer les liens avec l’IEP et la communauté étudiante d’aujourd’hui, les diplômés de demain.

Si vous êtes diplômé et installé dans la région de Toulouse mais n’avez pas été informé de cette rencontre, contactez-nous.

Compte-rendu de l’assemblée générale 2018

Le vote pour l’assemblée générale 2018 (lire le programme) s’est achevé le mercredi 10 octobre dernier à 20 heures. Sur les 135 adhérents, 76 se sont exprimés sur la plateforme de vote en ligne soit un taux de participation de 56 %.

Le changement des statuts a été validé à 99 % (Oui : 68 – Non : 1 – Ne se prononce pas : 7). Il apparaissait nécessaire de mettre à jour les statuts par rapport à l’usage et aux besoins réels de l’association. Avec la croissance de l’association, il devenait également nécessaire de préciser les règles de fonctionnement (règles des votes, remplacement d’un membre démissionnaire, etc).

Le bilan moral et financier a été validé à 100 % (Oui : 70 – Non : 0 – Ne se prononce pas : 6)

Le projet de la liste du bureau sortant élargi a été élu avec 75 voix. Le bureau est composé de sept membres pour le mandat 2018-2020 :

  • Magali Vives (promo 2005) et Thibaud Courtiol (promo 2010), co-présidents
  • Baptiste Cordier (promo 2011), secrétaire général
  • Adrien Chouguiat (promo 2014), délégué à l’animation des clubs
  • Pauline Derycke (promo 2011), déléguée aux relations avec les étudiants et l’IEP
  • Floriane-Marielle Job (promo 2015), déléguée à l’insertion et la reconversion professionnelle
  • Déborah Lejuste (promo 2000 du DEA RSI), déléguée aux partenariats et aux adhérents

Depuis l’assemblée générale, Jean-Philippe Rey (promo 2010) a été nommé conseiller budgétaire de la ministre Roxana Maracineanu. Trésorier de l’association depuis 2015, il quitte le bureau de l’association. Un grand merci pour son investissement pendant toutes ces années !

En 2018/2019, l’équipe de l’association a proposé de poursuivre son action en veillant à renforcer les actions en faveur de l’insertion ou la reconversion professionnelle, développer des services pour les adhérents et consolider la dynamique de travail de l’association.

La liste du CA renouvelé a été élu avec 74 voix. Les quinze membres élus pour le mandat 2018-2020 sont :

  • Yann Aledo, directeur associé Opinion Way (promo 1989) – Paris
  • Benoît Apercé, administrateur à l’information (promo 2004) – Genève, Suisse
  • Solène Ballion-Perdrizet, Business manager Microsoft (promo 2004) – Seattle, États-Unis
  • Philippe Bertrand, dirigeant-fondateur Un et Un font Trois (promo 1984) – Toulouse
  • Catherine Caggegi, attachée au développement de la fédération nationale des sapeurs-pompiers (promo 1999) – Paris
  • Vincent de Corbier, DRH de Adova group (promo 1998) – Paris
  • Catherine Estrampes, présidente de GE Healthcare Europe (promo 1982) – Paris
  • Jean-Louis Guy, professeur d’économie à Sciences Po Toulouse (promo 1975) – Toulouse
  • Isabelle Lestanguet, responsable ressources humaines handicap santé Arcesi Occitanie (promo 2004) – Toulouse
  • François Massardier, fondateur et gérant de CALIF (promo 2003) – Paris
  • Mickaël Nauleau, agent comptable de l’Union des caisses nationales de Sécurité sociale (UCANSS) (promo 1996) – Paris
  • Géraldine Plénier, directrice générale Positive Planet France (diplômée Latieule, promo 1992) – Paris
  • Luc Sennour, directeur général Agence Giesbert & Mandin (promo 1989) – Toulouse
  • Jean-Marie Vinas, Gérant de Hâ-Hâ Associés (promo 1993) – Paris
  • Marc Ventouillac, journaliste à L’Équipe (promo 1981) – Paris

Le conseil d’administration compte également deux membres de droit :

  • Olivier Brossard, en qualité de directeur de Sciences Po Toulouse
  • Julien Guillaume (promo 2004), en qualité de président sortant de l’association

Un grand merci à Pierrick Bardey (promo 2011) au bureau, ainsi que Maxime Switek (promo 2003), Yann Tissot (promo 2002) et Jean-François Tixier (promo 1974) au Conseil d’administration pour leur investissement dans la précédente équipe du mandat 2015-2018.

Un sondage sur la politique d’adhésion était également proposé. 51 votants l’ont jugée équilibrée, 40 sont d’accord avec l’idée de proposer l’adhésion (gratuite) d’office pour la première année après le diplôme, 8 jugent qu’il manque l’adhésion à vie, 8 jugent les montants sont trop faibles, 4 la jugent trop ambitieuse pour les services proposés. Ces réponses vont nourrir la réflexion du bureau pour proposer une nouvelle politique d’adhésion.

Sans attendre, la nouvelle campagne d’adhésion est ouverte. Rendez-vous sur la page Adhésion du site Web de l’association, pour celles et ceux qui souhaitent continuer à soutenir le réseau. Les adhésions 2018/2019 sont valables jusqu’au 31 octobre 2019.

Quatre rencontres en une semaine de diplômés à l’étranger du Réseau Scpo

En juin dernier, les sept Instituts d’études politiques du concours commun (Aix-en-Provence, Lille, Lyon, Rennes, Saint-Germain-en-Laye, Strasbourg et Toulouse) ont fêté les dix ans de leur collaboration en lançant le « Réseau ScPo », une nouvelle marque commune dotée d’une identité visuelle. Pour montrer la force du réseau à l’international, les associations de diplômés ont organisé plusieurs rencontres, sur plusieurs continents, la semaine dernière, du 15 au 18 octobre.

Bruxelles (Belgique)

Une quinzaine de diplômés s’est retrouvé le lundi 15 octobre à Bruxelles avec une belle représentation d’Aix-en-Provence, Lille, Rennes et Toulouse. Les anciens étudiants présents semblaient tous intéressés et motivés pour continuer ces rencontres en incitant davantage de diplômés à les rejoindre !

Rencontre organisée par Aurélie Marchand, diplômée de Sciences Po Lille.

Londres (Royaume-Uni)

Les diplômés se sont retrouvés le lundi 15 octobre au Bull & Gate, haut lieu de la culture pop et indie londonienne où Nirvana, Coldplay ou encore Blur se sont produits dans le passé. Marqué par une forte présence rennaise et toulousaine, ce premier évènement inter-IEP a attiré une dizaine d’anciens venant d’horizons très différents, de l’événementiel à la diplomatie en passant par l’université. Ce fut aussi l’occasion de partager les expériences de la vie londonienne, mais également de cogiter sur l’organisation de futures rencontres inter-IEP autour du vin, du patrimoine et de la culture visant à fédérer le réseau autour d’événements inédits mettant à profit les connaissances et bons plans des uns et des autres dans différents lieux de la capitale. Une excellente soirée pleine de promesse pour l’avenir du réseau inter-IEP.

Rencontre organisée par Benjamin Konnert, diplômé de Sciences Po Rennes.

Montréal (Canada)

Une dizaine de diplômés s’est retrouvée le mardi 16 octobre au bar de l’Institut d’Hôtellerie et du Tourisme du Québec (ITHQ) : trois anciens d’Aix-en-Provence, six de Toulouse et un de Rennes, avec un large éventail de secteurs d’activité (communication et marketing, relations publiques, gestion de projets, conseil, politiques publiques, santé et développement personnel et nouveaux arrivants en recherche d’emplois). L’ambiance de la soirée fut très agréable, et les personnes présentes ont toutes souligné l’aspect convivial de la rencontre dans un tel lieu, de manière informelle. De nombreux échanges ont eu lieu entre tous les participants, avec échanges de carte d’affaires et ajouts de contacts sur LinkedIn. Tous les diplômés ont montré un vif intérêt pour de telles rencontres, mais aimeraient que ce type d’événement puisse attirer un nombre de personnes encore plus important. Le fait de pouvoir échanger avec des anciens d’IEP différents a également été très apprécié, ainsi que la diversité des profils professionnels réunis ce soir là, reflétant l’éventail des formations offertes par les différents établissements. Toutes les personnes présentes ont donc encouragé l’initiative et se sont déclarées prêtes à assister à des événements similaires dans le futur, ainsi qu’à développer le réseau des anciens établis à Montréal.

Rencontre organisée par Matthieu Saint-Wril, diplômé de Sciences Po Aix-en-Provence.

Buenos Aires (Argentine)

Six diplômés (cinq de Toulouse et un d’Aix-en-Provence) s’étaient donné rendez-vous à Buenos Aires le jeudi 18 octobre au bar Antares du quartier Recoleta. De 1994 à 2015, plus de 20 ans de promotions étaient représentées ! Les profils très différents (diplomatie, consulting, communication, photographie) ont permis des échanges fructueux autour d’un verre et d’un plateau de fromages et charcuteries (en bons Français à l’étranger) ! L’échange des contacts et notamment la création d’un groupe WhatsApp dédié permettra de renouveler très prochainement cette rencontre entre diplômés des IEP. Si vous souhaitez en faire partie, n’hésitez donc pas à vous manifester auprès de votre association des diplômés !

Rencontre organisée par Alice Maumont, diplômée de Sciences Po Toulouse.

Si vous êtes diplômé et installé dans l’une des quatre villes concernés mais n’avez pas été informé de cette rencontre, contactez-nous.

Retour sur la rencontre de diplômés de rentrée à Toulouse

Vingt diplômés toulousains s’étaient donnés rendez-vous au bar le Papagayo (entièrement rénové pendant l’été, à notre plus grande surprise !) jeudi 27 septembre pour une soirée de rentrée chaleureuse.

Aux côtés des habitués et fidèles de ces rendez-vous, plusieurs diplômés sont venus participer à un événement de l’association des diplômés pour la première fois, dont quelques diplômés de la promo 2018. De belles rencontres !

Pour les prochaines rencontres, les organisateurs toulousains aimeraient associer davantage les diplômés à la programmation et l’organisation pour proposer une programmation collaborative. Si vous êtes motivé pour nous aider à organiser un événement, si vous connaissez un lieu sympathique à Toulouse, si vous souhaitez aborder une thématique particulière au cours d’une soirée avec les diplômés…. si vous avez d’autres idées, contactez-nous !

Les diplômés toulousains disposent d’un groupe sur Facebook.

Si vous êtes diplômé et installé dans la région de Toulouse mais n’avez pas été informé de cette rencontre, contactez-nous.

Audrey Crespo-Mara (promo 1997) à la tête de l’interview politique d’Europe 1

Audrey Crespo-Mara (promo 1997) est depuis lundi 27 août à la tête de l’interview politique de la matinale d’Europe 1 présentée par Nikos Aliagas, du lundi au vendredi à 8h15. Elle a ainsi reçu le président du Sénat Gérard Larcher mais aussi les ministres Muriel Pénicaud et Gérald Darmanin.

La journaliste continue à travailler également pour le groupe TF1. Depuis septembre 2015, elle est la présentatrice remplaçante des journaux télévisés du week-end sur TF1. Sur la chaîne d’information en continu LCI, elle anime cette saison Audrey & Co, une émission quotidienne autour de l’actualité de 10 heures à 12 heures.

À Sciences Po Toulouse, les cours de l’historien Jean Rives et ceux de l’économiste Bernard Maris l’ont particulièrement marquée. « Tous ces enseignements m’ont nourrie et structurée », se souvenait-elle dans un portrait que lui a consacré l’association des diplômés en 2013.

Rencontre estivale pour le club Coopération et solidarité internationale

Sept membres du « club Coopération et solidarité internationale » se sont retrouvés mercredi dernier 25 juillet sous un grand soleil parisien. Il y avait une majorité de nouveaux visages par rapport à la réunion de lancement en novembre 2017.

Deux sujets ont surtout fait l’objet d’échanges approfondis : la montée en puissance d’Expertise France et son rapprochement avec l’Agence française de développement ; la difficile étape du retour en France après une expérience expatriée, surtout pour les profils juniors.

Suite au départ de Maëlle Bouvier pour de nouveaux horizons professionnels, une gestion tournante du club a été adoptée. C’est Céline Ranc (promo 2010, teeshirt noir sur la photo) qui reviendra vers le groupe en septembre pour organiser la prochaine rencontre, autour d’une thématique de son cru.

D’ici là, tous les membres du club sont invités à partager – spontanément et régulièrement – actualités, événements, appels à projet, conseils de lecture et offres d’emploi.

Si vous êtes diplômé et que vous travaillez dans le domaine de la coopération et solidarité internationale mais n’avez pas été informé de cette rencontre, contactez-nous.

Retour sur le sixième dîner du Club Sport

Ce sixième dîner du « club Sport » a été l’occasion de rassembler le mercredi 27 juin dernier au restaurant Act 21 à Paris des diplômés de Sciences Po Toulouse évoluant au sein de Lagardère Sport, de We Are Young pour le compte d’Adidas, du Programme Paris 2024 chez Deloitte, de la rubrique Sport chez Stratégies et d’une ancienne directrice du club de handball de Nantes.

Après une présentation de chacun, la Coupe du monde de football et les enjeux autour de l’événementiel sportif international ont largement rythmé les échanges de ce dîner convivial.

Le prochain événement entre professionnels du sport est programmé sur la première quinzaine de septembre, date et informations à suivre.

Si vous êtes diplômé et que vous travaillez dans le milieu du sport mais n’avez pas été informé de cette rencontre, contactez-nous.

Le pays de Cocagne de Pauline Chatin (promo 2007)

Pauline Chatin (promo 2007) est à l’origine du projet Vigne de Cocagne, lancé officiellement début 2018. Face à la pénurie de main d’œuvre qualifiée dans les vignobles français, elle propose une formation pratique, pouvant durer jusqu’à deux ans, à des personnes en parcours d’insertion vers l’emploi.
J’aurais aimé rencontrer Pauline Chatin dans ses vignes de la région montpelliéraine pour échanger sur son parcours, attablées à une terrasse. Faute de pouvoir rejoindre le sud-ouest, notre rencontre fût téléphonique, mais le soleil et la chaleur se retrouvaient dans la voix de Pauline. Restée très attachée à ses années passées à Sciences Po Toulouse, elle livre ici son parcours riche en expériences et qui ne manquera pas, je l’espère, de vous inspirer.

Au départ

Ma famille est d’origine charentaise, mais c’est à Toulouse que j’ai grandi. Lorsque j’étais au lycée, j’avais une très forte envie de devenir diplomate et de rentrer au Quai d’Orsay. Je me suis donc renseignée sur les formations à suivre et j’ai passé plusieurs concours des Instituts d’études politiques dont celui de Paris, le concours commun aux IEP de l’est de la France et celui de Toulouse. J’avais envie d’ailleurs, mais je n’ai été reçue qu’au concours de Sciences Po Toulouse. Ma joie a été d’être finalement une des rares toulousaines dans la promo et d’ainsi pouvoir rencontrer des gens qui venaient de partout. Ce qui, pour une locale, m’a permis un peu d’exotisme.

Les années à Sciences Po Toulouse

J’ai passée à Sciences Po Toulouse quatre années super intéressantes et stimulantes. C’est une formation intellectuelle exigeante qui rend curieux de tout et nous permet de rester assez généralistes. Toujours avec cette envie de travailler dans la diplomatie, j’ai fait mon année de mobilité en Californie à l’UC Davis avec une majeure en sciences politiques et relations interaméricaines. Cette expérience m’a beaucoup plu et marquée, c’est pourquoi j’ai choisi de réaliser mon mémoire de fin d’études sur la transition démocratique chilienne. La formation à l’IEP était alors en quatre ans, le retour à l’IEP après la mobilité était un moment assez intense, entre la joie de se retrouver et les premières questions quant à la vie d’après qui se posent.

Nous étions incités par nos profs à nous inscrire en master 2. J’avais choisi de continuer dans les relations internationales et malgré mon envie de poursuivre ma formation ailleurs, c’est finalement à l’IEP que ma candidature a été acceptée. J’ai rapidement fait la demande de repartir à l’étranger, pour voir comment la matière y était enseignée. J’ai fait un échange avec l’université de Monterrey au Mexique, alors que je ne parlais pas un mot d’espagnol. J’ai poursuivis l’aventure latino-américaine avec un stage à l’ambassade de France à Caracas (Venezuela) auprès de l’attaché de défense. Vivre cette expérience m’a permis de réaliser que la diplomatie et la rigidité de l’administration n’étaient finalement pas ma vocation.

Le tournant vers l’univers de l’entreprise

Je suis donc rentrée en France avec l’envie de passer à autre chose, mais sans savoir trop ce que je souhaitais faire. C’était également à un moment où la France rentrait dans la crise économique avec l’illusion que cela n’allait être que passager et qu’il fallait juste patienter. Un peu par hasard, j’ai présenté des dossiers de candidature pour des écoles de commerces et j’ai été acceptée à l’ESSEC. Les enseignements étaient moins riches que ceux de l’IEP mais m’ont permis de découvrir le monde de l’entreprise et sa créativité. J’ai réalisé mon alternance chez Areva, il n’y avait à ce moment là pas beaucoup d’offres du fait du fait de la conjoncture économique. La structuration très hiérarchisée de l’entreprise et l’atmosphère pesante post-accident nucléaire de Fukushima en 2011 m’ont vite donné envie d’aller travailler dans de plus petites structures.

J’ai rejoins par la suite une petite boîte de conseil dans le développement durable. Nous étions trois personnes et l’on travaillait aussi bien pour des entreprises, des collectivités publiques, que des entrepreneurs sociaux. C’est au cours de ces quatre années que j’ai découvert l’univers riche de l’économie sociale et solidaire. L’éthique et l’engagement de ces entreprises ont fait écho en moi, elles étaient dans le monde économique tout en ayant une mission sociale forte.

L’envie du vin

Alors que je travaillais encore dans ce cabinet de conseil, j’ai préparé par correspondance un BTS métier du vin dans le Cneac, un lycée agricole de la Creuse. L’idée m’est venue d’un ami de promotion de l’IEP qui, passionné de vin, avait passé ce diplôme. Ce BTS m’a permis d’avoir une connaissance de terrain de la vigne et de son secteur économique. C’est à ce moment là que j’ai fait le pont entre le vin et l’économie sociale et solidaire. Le métier d’ouvrier viticole est en tension et les exploitants ont de grandes difficultés à trouver du personnel compétent. Ainsi dans l’Hérault, grande région viticole, on se retrouve face à un paradoxe : de nombreuses exploitations n’arrivent pas à trouver de la main d’œuvre qualifiée, alors que le département connaît 15 % de chômage. Je connaissais le réseau Cocagne, qui depuis presque trente ans œuvre pour l’insertion sociale à travers le maraîchage bio. J’ai donc contacté le fondateur pour lui demander si une démarche similaire dans le secteur du vin l’intéresserait. Le projet l’a convaincu et c’est comme cela que l’aventure vigne de Cocagne a démarrée. Même si je n’avais jamais pensé à m’orienter vers l’agriculture, une partie de ma famille travaille dans les céréales et ce qui est drôle c’est qu’aujourd’hui ma sœur et ma belle-sœur travaillent dans le vin.

Vignes de Cocagne : le projet

Mon idée, c’est qu’il faut accompagner des personnes, les aider à reprendre confiance, à apprendre un métier en leur donnant le temps de se former pour que l’on ait localement une main d’œuvre compétente que les exploitants puissent embaucher. Pour se faire, il fallait trouver une exploitation et s’installer pour en faire une vraie école. Quand je suis arrivée dans la région de Montpellier avec ce projet, j’ai pris contact avec des élus et la rencontre s’est faite fin 2016 avec la commune de Fabrègues qui venait de racheter des vignes pour éviter que le terrain ne soit transformé en décharge. J’ai passé le début de l’année 2017 à monter le projet en définissant la structure, signant le bail et les partenariats avec des financeurs aussi biens publics que privés. Avoir rejoint le réseau Cocagne a été une force car c’est une structure dont le travail et la fiabilité sont reconnus. Jean-Charles Thibault, professionnel au grand cœur, convaincu par l’agroécologie et le bio, a rejoint l’aventure en tant que responsable technique des vignes et vigneron formateur. Les choses se sont mises en place et nous commençons à accueillir les deux premières personnes en formation.

L’avenir

Nous avons pour le moment sept hectares de vigne en activité, ce n’est pas assez si nous voulons accompagner plus de personnes. C’est pourquoi nous plantons aujourd’hui cinq hectares supplémentaires. Nous avons aussi une cave à remettre en état car pour le moment on vinifie chez un voisin. Dans les prochaines années le défi sera de trouver un modèle économique qui fonctionne, c’est-à-dire qui nous permette de continuer à former des personnes tout en se finançant à travers la vente du vin. C’est un nouveau modèle social à construire ! J’ai envie également, et c’est l’état d’esprit du réseau Cocagne, d’aider à l’émergence de projets similaires dans d’autres régions. Nous voulons être au maximum en open source dans notre démarche.

Notre première cuvée sortira en mars 2019, et pour soutenir notre démarche nous avons d’ors et déjà ouvert les pré-ventes de notre vin grâce à la plateforme Blue Bees qui met en valeur les projets en agroécologie.

Une parole à transmettre

Si je devais passer un message aux futurs et aux jeunes diplômés : il faut oser ! La vie professionnelle est faite de plein d’expériences différentes. Il faut oser se lancer et ne pas avoir peur de changer ! Je pense qu’il faut constamment se demander ce qui nous correspond et essayer de tendre vers cela. Il faut oser aussi créer sa propre structure, car c’est une expérience passionnante ! La chance quand on est passé par l’IEP, c’est qu’on a une formation intellectuelle et une curiosité pour le monde qui nous permet de nous adapter, ce qui est une excellente base pour, après, aller se former sur d’autres sujets.

Retour sur la rencontre de diplômés à Toulouse

Les diplômés toulousains se sont retrouvés mardi dernier 26 juin pour un pique-nique à la prairie des Filtres. Une quinzaine de présents, représentant la diversité des générations et des parcours issus de Sciences Po Toulouse, pour un apéro sur l’herbe décontracté et (presque) au bord de l’eau. Un rendez-vous se prépare pour la fin juillet l’été, vacanciers ou non, restez connectés !

Par ailleurs, les événements de l’année prochaine s’organisent. Si vous avez des idées, des envies, si vous souhaitez vous investir dans l’association ou participer simplement aux rencontre, n’hésitez-pas à nous contacter.

Si vous êtes diplômé et installé dans la région de Toulouse mais n’avez pas été informé de cette rencontre, contactez-nous.

Le club Sécurité visite le COGIC

Six membres du « club Sécurité » des diplômés de Sciences Po Toulouse ont eu la chance de visiter le Centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (COGIC) vendredi dernier 25 mai. Le colonel Éric Belgioino, officier de sapeurs-pompiers qui commande le COGIC, nous a reçu en personne pour une présentation de deux heures. Tout d’abord un rappel de l’organisation de la Sécurité civile en France, puis les missions du COGIC : essentiellement la surveillance des événements marquants remontés par les Services départementaux d’incendie et de secours (SDIS) et les préfets, l’information du ministre de l’Intérieur, l’anticipation et la coordination inter-services des moyens à déployer en fonction de la situation de crise. Tous les membres du club sont ressortis ravis de ce partage d’expérience exceptionnel.

Lancé son lancement en décembre, ce club réunit les métiers de la sécurité et de la Justice.

Si vous êtes diplômé et que vous travaillez dans le domaine de la sécurité mais n’avez pas été informé de cette rencontre, contactez-nous.

Conception & réalisation : Cereal Concept
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