Retour sur la rencontre de diplômés à Lyon

Une dizaine de diplômés lyonnais s’est retrouvée le jeudi 5 octobre dernier pour une rencontre dans une ambiance jazz autour d’un bon repas. C’est la deuxième rencontre en cette année 2017 à Lyon.

Si vous êtes diplômé et installé dans la région de Lyon mais n’avez pas été informé de cette rencontre, contactez-nous.

Philippe Bélaval (promo 1975) élu président du Conseil d’administration de Sciences Po Toulouse

Philippe Bélaval (promo 1975), également diplômé de l’École nationale d’administration (ENA, promo 1977-1979 Michel-de-L’Hospital), a été élu président du Conseil d’administration de Sciences Po Toulouse vendredi dernier 29 septembre. Philippe Bélaval est le président du Centre des monuments nationaux depuis 2012.

Philippe Bélaval souhaite ainsi « rendre à l’Institut un peu de ce qu’il a reçu de lui », explique-t-il sur le site Web de l’IEP. En tant que « facilitateur, régulateur et s’il le faut protecteur », il compte accompagner la direction actuelle de Sciences Po Toulouse dans la mise en œuvre de ses grands projets, notamment l’amélioration de ses locaux et de ses moyens de fonctionnement, ou encore la conception de formations toujours plus utiles à l’insertion professionnelle des étudiants et à leur construction individuelle et collective en tant que citoyennes. L’association des diplômés de Sciences Po Toulouse se réjouit de voir cet ancien élève au parcours prestigieux s’impliquer pour l’avenir de l’IEP.

« Je suis fier de succéder à Nicolas Belloubet, 42 ans après mon diplôme ! », a écrit Philippe Bélaval sur Twitter. Nicole Belloubet était démissionnaire suite à sa nomination en tant que ministre de la Justice en juin dernier. Professeure des universités à Sciences Po Toulouse depuis 2008, Nicole Belloubet présidait le Conseil d’administration depuis mars 2015.

Conseiller d’État, Philippe Bélaval a travaillé au ministère du budget puis au ministère de la Fonction publique. Il est nommé directeur général du Théâtre national de l’Opéra de Paris en 1990 puis directeur général de la Bibliothèque nationale de France à sa création en 1994. Il occupera ensuite les fonctions de directeur des Archives de France, président des Cours administratives d’appel de Bordeaux puis de Versailles, directeur général des patrimoines, avant de devenir président du Centre des monuments nationaux en 2012, fonction qu’il occupe toujours actuellement.

Un autre diplômé siège déjà au conseil d’administration de l’IEP : Vincent de Corbier (promo 1998), directeur des relations humaines de l’équipementier automobile Continental Automotive SAS. Il siège également au conseil d’administration de l’association des diplômés de Sciences Po Toulouse, dont il est un ancien président.

Une première rencontre de diplômés à Londres

Des diplômés de Sciences Po Toulouse installés à Londres (Royaume-Uni) se sont retrouvés vendredi dernier 21 juillet 2017 pour une première rencontre. Cette soirée a été menée à l’initiative de Maxime Maiano (promo 2012).

La capitale britannique fait partie des trois villes concentrant le plus de diplômés avec Montréal et surtout Bruxelles.

Si vous êtes diplômé et installé à Londres mais n’avez pas été informé de cette rencontre, contactez-nous.

Les diplômés de la promo 2007 fêtent les dix ans de leur diplôme

Les diplômés de la promo 2007 ont fêté les dix ans de leur diplôme. Une première soirée a été organisée à Paris le samedi 17 juin, avec une vingtaine de participants.

Une seconde soirée a été organisée à Toulouse le samedi 8 juillet avec une douzaine de participants. L’association des diplômés remercie l’ensemble des participants et les diplômés qui ont aidé à l’organisation !

En bref #44 : Gilles Alayrac (promo 1984) intègre la mairie de Paris

Gilles Alayrac (promo 1984) a rejoint la mairie de Paris, nous apprend le site acteurspublics.com. Il a été nommé en novembre dernier sous-directeur de la tranquillité publique à la direction de la prévention, de la sécurité et de la protection.

Administrateur civil hors classe, il était conseiller spécial auprès du secrétaire d’État chargé des Sports, Thierry Braillard. Élu au Conseil régional d’Île-de-France entre 2004 et 2010 et conseiller de Paris de 2001 à 2014, il a intégré différents cabinets ministériels sous la gauche dans les années 1990. Il a ensuite travaillé pour le ministre de l’Intérieur à partir de 2000 puis celui de la Justice à partir de 2007.

Marc Endeweld (promo 2004), un journaliste qui fait le choix de l’enquête

Il a enquêté sur Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon*, autant dire que les écrits de Marc Endeweld (promo 2004) ont particulièrement été mis en lumière ces derniers mois lors de la campagne présidentielle. Grand reporter au magazine Marianne, son travail le conduit à s’intéresser aux coulisses de la politique, aux affaires judiciaires et financières. Retour avec lui sur son parcours et ses motivations.

De l’intérêt pour le débat public et la vie politique, aux bancs de Sciences Po Toulouse

Après une terminale scientifique à Châteauroux (Indre) et un passage en Hypokhâgne à Tours (Indre-et-Loire), Marc Endeweld rejoint Sciences Po Toulouse pour la pluridisciplinarité du cursus et pour nourrir sa sensibilité aux questions publiques. Si comme beaucoup il a parfois regretté de ne pas pouvoir aller au fond des choses en balayant autant de domaines, aujourd’hui il dit clairement que ce parcours est un atout dans son métier de journaliste : « pour comprendre l’actualité c’est important d’avoir une vision du temps long et une culture générale sur la vie politique, le cursus à l’IEP permet cela ». C’est dans l’enceinte du 2ter rue des Puits Creusés qu’il a découvert les matières relatives au fonctionnement de l’État, que ce soit à travers le droit ou la sociologie politique. Cet apport théorique et critique a été important dans son cheminement vers le journalisme.

Un début de carrière dans le monde du journalisme en crise

C’est en réalisant de nombreux stages dans la presse régionale puis nationale, qu’il a pu se confronter aux réalités du métier. « Le journalisme provoque à la fois fascination et répulsion, mais la réalité est parfois loin de l’image d’Épinal que l’on peut en avoir », dit-il. Très tôt, il est confronté aux difficultés que connaît la presse écrite française, d’autant plus fragilisée par le boom d’Internet. Dans cette profession qui concentre beaucoup d’ambitions, il note qu’il est important de connaître ses motivations avant de s’engager dans cette voie au risque de se retrouver déçu. Être journaliste c’est parfois passer des semaines sur une enquête sans que celle-ci ne trouve un grand retentissement. Il en faut de la détermination !

Au début de sa carrière, alors pigiste, il mène en parallèle des travaux universitaires à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) sur le fonctionnement des médias. Il s’intéresse notamment au champ de la « presse d’opinion », et à la médiatisation du mouvement des intermittents du spectacle de 2003-2004, thème de son mémoire de DEA (équivalent à un master recherche aujourd’hui), sous la direction du sociologue Patrick Champagne.

Ses enquêtes journalistiques l’amènent également à s’intéresser au fonctionnement de France Télévisions, des chaînes d’information en continu et de l’Agence France-Presse (AFP). Ce travail en sociologie des médias, et ses enquêtes journalistiques sur un secteur des médias en pleine mutation, lui ont permis de prendre du recul sur l’organisation actuelle du journalisme :

« Je vois trois raisons qui expliquent la fragilité de la presse française et notamment de la presse écrite. D’abord une sous capitalisation historique qui remonte à la fin de la Seconde guerre mondiale et qui a conduit au rachat des titres de presse par de grands groupes. Deuxièmement la centralisation de la vie politique française qui conduit à une surfocalisation sur la vie parisienne, délaissant le traitement de l’actualité en région qui fait l’objet d’attention épisodique lors des élections présidentielles par exemple. Enfin les publications de nombreux organes de presse consistent principalement en une reprise d’informations tirées de dépêches AFP, ou de sources officielles. Il y a un déficit criant d’enquête de terrain et une surabondance de l’éditorialisation alors que via les réseaux sociaux tout à chacun est désormais en mesure d’éditorialiser son contenu. Ce qu’il manque à la presse ce sont les enquêtes et les reportages de terrain. »

Le choix de l’enquête au service de l’information des citoyens

Que ce soit par ses articles ou ses ouvrages, Marc Endeweld s’inscrit dans une tradition de la presse comme contre-pouvoir et exerçant une mission de service public à l’égard des citoyens. Ses investigations portent sur le dévoilement des rapports de force et des intérêts cachés, dans les domaines politique, économique, et médiatique.

À Marianne, il a couvert par exemple « l’affaire Bygmalion », sur les soupçons de financement illégal de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2012, mais il a également enquêté sur les secteurs de la défense, du renseignement, des relations économiques et diplomatiques entre la France et l’Arabie Saoudite, ou sur de grandes entreprises stratégiques comme Thalès ou Areva. En 2016 et 2017, il a suivi en politique les premiers pas d’Emmanuel Macron et couvert sa campagne, ainsi que celle de Jean-Luc Mélenchon.

Toute la subtilité de son travail se situe dans la nécessaire distance à maintenir vis-à-vis du pouvoir afin d’exercer un regard critique alors même que pour obtenir les informations de la part des bonnes sources une certaine proximité et une mise en confiance est nécessaire. Sciences Po Toulouse lui a permis d’acquérir les codes qui lui donnent aujourd’hui cette agilité.

Pour résumer son action au quotidien, Marc Endeweld reprend à son compte les mots de Jean-François Kahn (fondateur de l’hebdomadaire Marianne) : « le journalisme est un métier où il faut apprendre à dire non, non aux actionnaires, aux pressions et aux enjeux de communication ». En somme, l’indépendance est un combat de tous les jours ! Nul doute que l’on peut compter sur lui pour poursuivre ses enquêtes au service de l’information des citoyens.

* Marc Endeweld a publié L’Ambigu Monsieur Macron aux éditions Flammarion en 2015 et a mené l’entretien biographique avec Jean-Luc Mélenchon, Le Choix de l’insoumission, paru aux éditions du Seuil en 2016. En 2010, Marc Endeweld avait publié France Télévisions off the record, histoires secrètes d’une télé publique sous influences aux éditions Flammarion.

Retour sur la première soirée du club Affaires publiques

Le « club Affaires publiques » a organisé sa première soirée le mercredi 31 mai dernier au Patio Opéra à Paris. Ce cocktail dînatoire convivial a réuni une quinzaine de diplômés.

Après quelques propos introductifs par Fred Guillo (promo 2016) et Adrien Chouguiat (promo 2014) pour rappeler l’historique et le sens de cette initiative, les participants ont procédé à un tour de table pour se présenter.

Ce moment convivial et informel a surtout été l’occasion pour chacun des membres de découvrir un peu plus la richesse du réseau des anciens de Sciences Po Toulouse Toulouse. Affaires publiques, communication institutionnelle, influence… tous les métiers des relations publiques y étaient représentés !

Merci à tous les participants à ce premier dîner !

Si vous êtes diplômé et que vous travaillez dans le milieu des affaires publiques mais n’avez pas été informé de cette rencontre, contactez-nous.

En bref #43 : Léocadie Brothier (promo 2013) chez Souscritoo

Léocadie Brothier (promo 2013) vient de rejoindre la start-up Souscritoo au poste de responsable de la communication et des relations presse. L’entreprise en forte croissance compte aujourd’hui plus de 100 collaborateurs : Souscritoo propose aux particuliers qui déménagent de gérer pour leur nouveau logement la souscription à leur contrat d’énergie, leur abonnement à internet, leur assurance habitation et la réexpédition de leur courrier.

Depuis trois années, Léocadie Brothier travaillait au sein de l’agence de relations publiques Cohn & Wolfe.

Retour en tweets sur la cérémonie de remise des diplômes de la promo 2016

Presque un an après avoir quitté les bancs du 2 ter, rue des Puits-creusés, les diplômés de la promotion 2016 étaient de retour samedi dernier 29 avril en terres toulousaines pour se voir remettre leurs diplômes. Cette promotion porte fièrement le nom de Bernard Maris (promotion 1968), économiste tué en 2015 dans l’attentat contre Charlie Hebdo.

Les étudiants qui ont orchestré cette belle soirée n’ont pas démérité et ont trouvé des sponsors de choix.

La cérémonie a été l’occasion de témoignages poignants et engagés de la part de Gabrielle Maris-Victorin, la fille de Bernard Maris, et Patrick Pelloux, chroniqueur à Charlie Hebdo, marraine et parrain de la nouvelle promotion.

Iepien un jour, iepien toujours, le live tweet de la cérémonie retrace les moments plus ou moins glorieux de ces cinq années passées. Impossible par exemple d’oublier Manolo et ses solos de guitare en plein amphi.

La promotion garde également une pensée émue pour ceux qui ne sont pas encore diplômés.

Le défilé des promotions a pu paraître long pour certains…

Heureusement que l’Astorg Band, groupe composé de personnels et d’enseignants de l’IEP, était là pour mettre l’ambiance en attendant les petits fours. Les bulles de champagne ont ensuite fait pétillé les yeux des diplômés et de leurs proches.

Encore une fois félicitations et bienvenue à tous dans la grande famille des diplômés de Sciences Po Toulouse !

En bref #38 : Michel Gaudeau-Pacini chef du bureau des ressources humaines à la direction du budget

Michel Gaudeau-Pacini (promo 1998) a été nommé chef du bureau des ressources humaines à la direction du budget du ministère de l’Économie et des Finances. Administrateur civil, il était depuis septembre 2014 adjoint du chef du bureau sectoriel Défense, après dix ans au sein du ministère de la Défense.

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